
Le pain à l'origine de la fouée
Un peu d'histoire...
L’histoire de la fouée est étroitement liée à celle du pain. Jadis, une fois par semaine, on se retrouvait en famille près du feu pour la veillée. En attendant que le four soit assez chaud pour la cuisson du pain, on préparait des petites boules avec le reste de pâte à pain. Puis, on les écrasait avec la paume de la main pour les jeter ensuite dans le four. Pourquoi ? Ceci essentiellement pour vérifier si ce dernier était assez chaud pour y cuire le fameux pain.
La bonne température sinon rien
Si la fouée brûlait, c’était le signe que le four était trop chaud… Au contraire, si la pâte ne gonflait pas, il n’était pas encore à bonne température !
Mais attention, on ne gaspillait pas le « témoin » pour autan ! On défournait ainsi rapidement les fouées devenues de petites bulles de pain avec peu de mie. Celles-ci étaient aussitôt mangées garnies de rillettes et de mogettes.
Une tradition culinaire est née
Jusqu’en 1939, les boulangers fabriquaient des fouées dans le Saumurois pour des clients ouvriers qui passaient le matin à heures fixes. Ceux-ci allaient ensuite les tartiner de beurre ou de rillettes dans un café proche, en guise de casse-croûte du matin. Après la dernière guerre, la tradition s’est peu à peu perdue…
La fouée de nos jours
Aujourd’hui, la fouée est un témoignage des traditions culinaires de notre passé. On la retrouve essentiellement dans la région angevine à qui la gastronomie rend hommage. Depuis une vingtaine d’années, on assiste à une véritable renaissance des fouées. On les retrouve pour les fêtes de familles, entre amis ou sur les manifestations locales. Les repas de fouées sont par ailleurs souvent appréciés pour la simplicité et surtout la convivialité !
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